vendredi 10 avril 2009

Quand les joueurs se flagellent.

03/04/2009

Virgil Anderson cesse de maintenir, sous les insultes de la paladine, cette barrière de flammes qui nous empêche de passer, et lance une boule de feu dans l’orifice pratiqué dans la dalle de béton. Ana perd subitement la liaison avec HA04 et HA11, (pour Homoncule Albert + numéro) et ordonne à HA06 de suivre Myllenia avec une torche, alors que celle-ci s’engouffre dans l’inconnu. Là, elle peut voir quelques silhouettes légèrement carbonisées qui vacillent stupidement sur les deux jambes obligatoires de leur silhouette humanoïde, ainsi que des flammes mourantes sur le bouclier d’ombre de Jäger. D’ailleurs, il fait du bruit, celui-là. À bien y réfléchir, on dirait même qu’il incante quelque chose. Et pourquoi il y a des traînées d’ombre autour de ses mains ? Myllenia prévient Ana à l’aide de la télépathie, et celle-ci lui donne le (bon, je crois) conseil de s’enfuir le plus vite possible.
Alors qu’elle commence à courir, une détonation derrière elle l’informe que non, décidément, elle a bien fait de partir. En regardant par-dessus son épaule, elle aperçoit un zombi volant en vrombissant de vomissements qui s’éparpille sur les jonquilles à cause de la pastille pour jeunes filles que le tueur sans peur lui a mis en plein cœur. Myllenia ne s’arrête pas, et se dirige vers Kurt et les autres, restés de l’autre côté. Elle croise Néro au détour du chemin, qui est allé crier aux autres de bien surveiller les cadavres, parce que par ici, ils ont tendance à bouger de manière intempestive et imprévisible. Gardant cela en tête, Myllenia et HA06 rejoignent le groupe de Jacques Clairac, qui regardait déjà avec circonspection les corps pas si décomposés qui jonchent le sol de la pièce, et qui tique un peu en voyant la paladine débarquer, flanquée de l’esclave sus-mentionné. Pragmatique, Myllenia entame quelques dangereux moulinets pour décapiter les cadavres inertes. Une tête tombe, puis deux, et là, c’est le draÂame ! Elle parvient à se poinçonner la jambe à l’épée bâtarde, et passe à un poil de… à un cheveu de s’auto-infliger un coup critique. (01 au dés… le genre de choses qui n’arrivent qu’aux autres, ou en tous cas qu’à la mentaliste. Le niveau de la maladresse est de 105, sachant que 115 est le plafond de l’échelle… donc oui, ça douille ! ) Elle déchire une étoffe et se fait un bandage de fortune, puis parvient à stopper le saignement. (MJ, avec un sourire, mais je ne suis pas sûr que c’est lui : « tu as seulement très, très mal… ») Kurt décapite un autre cadavre, et Myllenia s’occupe du dernier dans un geste rageur, mais où percent néanmoins les prémices d’une certaine prudence. Finalement, la seule victime qui ne s’en relèvera pas, c’est sa réputation.
De l’autre côté, nous ne sommes pas moins ridicules. Virgil accumule à nouveau du zéon en se scarifiant pour lancer sa tempête de feu (je me plais à penser que la douleur n’est pas étrangère à ce sort, et à imaginer que sa peau est lacérée de crevasses sanguinolentes à chaque fois qu’il transforme sa propre énergie vitale en énergie magique…) alors qu’Ana envoie HA01 et HA02 pour vérifier que Jäger est toujours là. Ils reviennent quand le sorcier de bataille est sur le point d’avoir terminé son accumulation, et font un signe négatif. En plus, les Zombis commencent à sortir. Ah, mais c’est pas vrai ! HA00, HA03, HA07, HA08, HA09 et HA10 foncent et poussent les morts vivants contre les murs pour nous permettre de passer. HA01 et HA02 se saisissent de Virgil, qui retient son sort, et nous fonçons tous les quatre, dans cet ordre : Virgil, Ana, Nalya et Néro. Une fois passés, Néro se retourne et se prépare à retenir les zombis qui ne sauraient tarder à faire ployer les homoncules. HA00 et HA07 arrêtent de retenir les zombis pour rejoindre le groupe, tandis que les quatre autres restent pour aider le virtuose martial, qui commence par planter sa lance dans la tête du premier.
Toujours en course, éclairés par la maigre lueur de la torche d’Ana, nous parvenons à un couloir, puis nous bifurquons vers la droite juste à temps pour apercevoir Jäger qui défonce un mur et entre dans le trou ainsi pratiqué. Dans une dernière pointe de vitesse, nous arrivons à la hauteur de l’ouverture. La lumière de la flamme révèle une grande salle pleine d’or et de pierres précieuses. Jäger est penché sur un cercueil. (MJ : « Une tempête de feu, c’est largement assez chaud pour faire tout fondre… »)
Rien à cirer, se dit Virgil avec sagesse. Feu !

Suite la semaine d'après mais aujourd'hui en fait, parce que retard de ma part.

Aucun commentaire: