samedi 28 mars 2009

L'éloge de la fuite.

28/03/2008

Yuriko redescendit, rassurée un tant soit peu par l'absence de cris stridents, ce qui semblait indiquer que la... chose avait enfin expiré. Arrivée en bas, elle vit Mannrig qui finissait de la décapiter, et se dit que, quand même, il mettait un zèle suspect à vouloir bien faire. La cuisine était redécorée, m'enfin... On n'est jamais trop prudent. Regardant à droite et à gauche, elle aperçut le renard qui couinait près de la porte de la cave. Ah, bon ? Elle est là, ta maîtresse ? Yuriko ouvrit la porte à nouveau et entendit un grognement étrange, quelque part dans l'obscurité. Puis, quelques secondes plus tard, un bras décharné jaillit de l'ombre et tente de lui attraper la cheville, alors qu'un visage "exprimant de la haine pure" transparaît dans la noirceur. Yuriko esquive aisément, décolle du sol et frappe du pied là où doit se trouver la tête du monstre. Il lui sembla qu'elle l'avait touché, mais il s'enfouit sous un épaisse couche d'obscurité où rien ne permettait de distinguer quoi que ce soit. "Mannrig ! cria-t-elle, lâche ton jouet et viens par là, y'a quelque chose de pas net !" Toujours en volant, elle alla chercher un autre tison, et revint à la porte de la cave avec cet éclairage de fortune, juste à temps pour apercevoir une jambe se faufiler derrière le premier tournant. "Amène-toi, on y va. Ils sont peut-être là-dedans, annonça-t-elle à Mannrig, en commençant à descendre, et, s'il te plaît, lâche ce truc, ça me rend malade." Il se débarrassa d'un coup de pied de la tête de la vioque, qu'il avait embrochée au bout de son épée, non sans l'avoir préalablement carbonisée dans l'âtre de la cheminée. La boule sans forme ni couleur roula dans l'escalier, et Yuriko put tendre la torche à son compagnon. Un cri de rage retentit, dans lequel perçait de la douleur et de la haine, mais pas beaucoup d'humanité, et pour tout dire rien de bienveillant à notre égard.
Ils descendirent sans plus tarder. Yuriko, croyant s'être débarrassée des pièges, était assez confiante, jusqu'à ce que le sauvage aux réflexes salutaires fasse un bond en arrière à cause d'une marche qui faisait "clic", et que ne s'ouvre une trappe sournoise dans l'escalier sombre. Il éclaira la fosse, qui de toutes façons était trop profonde pour qu'ils en aperçussent le fond, cependant, ils entendirent un "hou hou ? On est là !" qui ne pouvait pas prêter à confusion. Ils étaient là, en effet.
Yuriko prit la torche, puis, une fois descendue en bas, l'implantée mammaire par le col. Un deuxième voyage pour remonter Léander, et ils furent tous réunis. Arrivés en haut, Skyla tiqua visiblement sur le cadavre décapité qui trônait sur la table de la cuisine, et un peu partout sur les murs. "Mais... mais... qu'est-ce que c'est que ça ? Qui a fait ça ?
-Heuuuu... philosopha Mannrig, car effectivement, il n'y avait rien à rajouter, C'est une sorte de monstre horrible qui vit dans la cave. Il l'a mise dans cet état avant que nous ne soyons arrivés, et nous avons réussi de justesse à le mettre en fuite !
-D'ailleurs, ajouta Yuriko, je pense que vous étiez son garde-manger.
-Bon, dit la petite délicate aux mamelles démesurées, allons voir.
(hein ? Quoi ?)
-Ha mais non mais non, épanalepsa Yuriko, vous êtes malades ? Cette maison est pleine d'une vieille, il y en a peut-être d'autres, plus aucun d'entre nous n'est en danger ; y'a pas photo : on se tire !"
Mannrig était d'accord, la poitrine débordante de Skyla fit un petit mouvement de bas en haut qui ressemblait à une approbation et Léander cornélius hocha la tête. Ils sortirent, non sans que le sauvage ne mette le feu au toit en chaume, et repartirent après avoir récupéré le cheval et les armes du bourgeois bretteur, ainsi que la tente de la cover-girl.
Fin du scénario. Bilan : 31 points d'expérience (MJ : "et je suis hyper sympa !") et un maître du jeu dégoûté de voir son scénar massacré en *deux* séances.

Ils arrivèrent une petite semaine plus tard à la ville de Reisz. Entourée d'un rempart imposant qu'on ouvre, de préférence, en actionnant la poignée, Reisz semblait somme toute relativement accueillante. Des soldats nous arrêtèrent à l'entrée, pour nous demander ce que nous venions y faire. En fait, nous étions seulement de passage, et nous ne resterions que quelques jours avant de repartir pour Brudge. Ah ? Et quel était notre nom ? Hatamareshikonoliemi Ohnotiwaburaserano, avec deux trémas, un accent circonflexe et un "y" à la fin. Mouais. Et vous ? Moorstach. [c'était ça ?] Qu'est-ce que c'est que ce nom d'oiseau ? Cherchez pas des noises aux oiseaux, vous ! Bon... Vous êtes qui, vous ? Heu, Cornelius. Et ? Skyla Abernithy.
Si nous avions vu quelque chose sur la route ? Oui, oui... Une maison en flammes. Non, on ne s'est pas arrêtés. Oui, enfin, faut pas exagérer, elle était pas vraiment en flammes, simplement fumante avec quelques braises restantes. Une sorte de chaumière, à peu près à mi-chemin entre ici et la ville voisine, du nom de x. Ok, vous pouvez entrer, on va aller voir ça.
Une fois en ville, Skyla arrêta un gamin (MJ : "Bon, de 0 à 50 : elle intercepte un enfant ; de 50 à 75 : elle intercepte un vieux ; de 75 à 100 : elle intercepte un démon majeur du chaos !") et lui demanda, s'il te plaît, par où était l'auberge la plus proche, en faisant miroiter sous ses yeux les reflets bleutés d'une pièce d'argent. L'enfant indiqua le trois étoiles le plus proche, et prit la pièce d'argent avec une drôle de tête, avant de partir en courant et en criant de joie.
L'auberge s'appellait la plume d'oie. Courage. Mannrig s'approcha du comptoir, posa une pièce d'or dessus, et dit "Quatre personnes ; quatre chevaux ; durée indéterminée. Fais-nous voir c'que t'as de mieux !"
Enfin, bon, ils furent nourris/logés luxueusement, tous leurs petits caprices ou presque furent immédiatement comblés (Pas d'omelette norvégienne ni de Vodka-lait, par contre). Ils eurent même droit à des chambres individuelles, et à de bons bains chauds. Le lendemain matin, ils allèrent faire quelques emplettes. Yuriko acheta un jeu de cartes classique, des dés et un tarot, puis alla trouver quelques soldats, pour leur demander de lui apprendre à jouer au poker. Pas de problème, mais après le service. Ils lui donnèrent rendez-vous à la taverne du sanglier machin, le soir même : "On va te plumer", prévint l'un d'entre eux avec un sourire.
Dans l'après midi, elle défia un client de la plume d'oie, toujours avec de l'argent en jeu, de faire 50 pompes avec lui sur les épaules. Pas drôle. Il aurait fallu que ce soit 150 pompes en cinq minutes sur les auriculaires pour qu'il ait une chance de gagner.
Voilà, voilà.

Suite plus tard.
(nous signalons à notre aimable clientèle que ce récit est au point de vue interne, même si pas à la première personne, et que tout un chacun peut donc poster sa version des faits, 'suffit de me demander dans un commentaire ou sur le forum, et je vous autorise.)

1 commentaire:

Anonyme a dit…

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