vendredi 6 février 2009

Un pays accueillant.

13/12/2008- 06/02/2009

À la suite de très nombreuses plaintes de mes très nombreux fans, je vais continuer, pour voir. Cependant, je signale que le fait que l'on m'aime ou que l'on ne m'aime pas ne m'émeut même pas. (essayez de prononcer ça !)
Voyons voir... Où en étions-nous ? Nous allions au désert du Salazar en paquebot, pour nous enrichir en un temps record et mourir en beauté. Voilà qui résume bien. Sur le carter, nous avons deux-trois mésaventures pas bien méchantes. Le maniaque aux lettres cachetées fait des siennes, et nous recevons à nouveau (trois d'entre nous) des lettres toujours aussi poétiques. (je vais te faire la peau, ma suave petite hermine aux poils de soie d'orient... Enfin, des conneries dans ce goût-là.) On pourrait aussi mentionner le goéland que nous retrouvons crucifié sur la porte de la cabine des femmes. Cet oiseau étant la réincarnation de l'âme d'un marin mort dans l'esprit épais des plus crédules de ces derniers, on peut comprendre que ça fâche certains d'entre eux qui feraient bien subir le même sort aux trois femelles maudites (tous les marins sont homos, vous ne le saviez pas ?) qui ont osé s'embarquer sur ce bateau.
Pour finir, lors d'une tempête, un marin disparaît dans des circonstances mystérieuses. Notre ami l'assassin, qui s'ennuyait, l'a tué et dépouillé avec le style indémodable de la corde à piano. Juste pour ne pas perdre la main. (Tombé à la mer pendant la tempête... ça aurait pu arriver à n'importe qui.) Nous passerons une bonne partie du voyage à nous prendre la tête, à lui lire l'esprit et à le surveiller pour éviter toute récidive imprudente.
Arrivée sur la côte : nous avons un dernier pays à traverser avant d'arriver dans le désert. Au programme, changement de look et de régime. À partir de maintenant, c'est 4 litres d'eau par jour et djellaba pour tout le monde. Globalement, qu'est-ce qu'on fait ? Comme d'habitude. C'est à dire qu'on achète tout et même plus : tout ce qui est peu ou prou susceptible d'avoir la plus petite utilité dans les recoins les plus pervers de la tête du MJ ou quelque part dans les plus sombres tréfonds des abîmes cauchemardesques de notre propre paranoïa est immédiatement réquisitionné pour la cause commune la plus noble ou la cause personnelle la plus égoïste. Merci.
Nous partons en chameau après quelques sommaires conseils de survie. (MJ :"Et je me suis renseigné..." Aka, on va pas s'en tirer comme ça.) Au fur et à mesure du voyage, la mentaliste et la mage-mentaliste (respectivement engagées comme... cuisinière et médecin, avec respectivement 0 en cuisine et 0 en médecine...) se voient vite interdire, l'une de préparer le thé, l'autre d'ausculter les malades, après quelques mémorables fiascos. De fil en aiguille, on arrive dans le désert.
Premier incident, un membre de l'expédition échappe de justesse à une mort certaine. Alors que nous guettions une oasis, celui-ci hurle qu'il la voit et s'éloigne de la file sur son chameau en faisant de grands gestes stupides. Soudain, il tombe dans un trou de sable, et s'y enfonce également sur son chameau en faisant de grands gestes stupides. Le virtuose martial et la mentaliste, sans chameau ni grands gestes stupides, eux, parviendront à le tirer de là avec le soutien de plus en plus rare du reste de l'expédition. Je dis de plus en plus rare, car on voit sortir du trou de sable des vers énormes de 20 mètres de long qui ne donnent pas très envie de s'approcher. Beaucoup de nos "alliés", ainsi que la mage-mentaliste, s'enfuient sur ou vers leur chameau avec de grands gestes stupides. Enfin, bon, je sais pas comment ils ont fait, mais ils ont réussi.
Malheureusement, à partir de là, les incidents se multiplient. On a un mort, une nuit, qui porte la trace d'une morsure de serpent. (test de médecine, et diagnostic : il est sans doute mort de vieillesse.) Ensuite, nous nous ferons attaquer par des sortes d'insectes géants à armure chitineuse, censés nous occuper un bon moment. "censés", car nous avons ce jour-là des dés capricieux, qui font invariablement soit un super jet, soit un jet de merde. On a donc quelques dizaines de jets ouverts et plusieurs maladresses dans la soirée.
Ceci expliquant cela, les créatures se font... massacrer ; la mentaliste se perfore à nouveau le cortex et se mange de la fatigue grâce à des critiques en série ; la mage-mentaliste se fait one-shot, reste consciente et se relève en pleine forme au tour suivant. (je m'en souviens : défense du bouclier : critique ; défense normale : critique ; Rphy : super jet ; accumulation, sort de soin, jeu, set et match !)
Le virtuose martial claque son ki à vitesse grand V et fait un jet moisi (4 ou 5) , et les deux autres combattants explosent les créatures à coups de jets ouverts. (voire double jet ouvert) Enfin, bon, les bestioles tuent à nouveau un membre de l'expédition. Certains regardent à présent le virtuose martial de traviole, (bah oui, les éclairs lumineux, c'est pas hyper discret) d'autres lui collent aux basques, croyant qu'il s'agit d'un ancien de l'ordre du ciel. On se demande également d'où vient cette boule de feu de 40 mètres de diamètre qui a tué la dernière créature...
Le lendemain, bonne surprise : le plus grand fan qui léchait les bottes de notre maître du ki a passé l'arme à gauche. Crise cardiaque ? Il faut croire que certains ne supportent pas les rigueurs du désert. Dans la journée, un autre homme est piégé dans un trou à vers, et nous n'arrivons pas à le sortir. Beaucoup de tentatives différentes, mais les cordes cassent mystérieusement et la mentaliste voit ses pouvoirs psys se résorber sitôt qu'elle essaye la télékinésie organique. Les magiciens perçoivent difficilement mais distinctement une activité magique : quelque chose se trame.
Charmant pays...

La suite (peut-être) la semaine prochaine.

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