lundi 26 octobre 2009

Un diable au paradis.

16/10/2009

(Pardon monsieur Miller.)

- Nous quittons le nœud d'obscurité et la forêt de Géhenna, en direction du Dwanhölf. (plein est) Cela nous prend approximativement une semaine pour sortir des bois, où Dietrich nous quitte, et une autre pour atteindre une plaine fertile de l'est du Moth où, semble-t-il, les habitants sont légèrement moins cadavériques et un peu mieux nourris. Par contre, ils sont toujours aussi bigots. On ne peut pas tout avoir. En chemin, nous passons par plusieurs villages pour nous approvisionner, donc pas trop de problèmes de bouffe.
- Pernilla : la régénération du zéon (i.e. la mana) commence à revenir au bout d'une semaine, et est complète au bout de la seconde.
- Cette "plaine fertile" est plate, fraîche et pleine de moulins, mais elle n'est pas entourée par une digue ni sur le point d'être submergée à cause du réchauffement climatique.
- Nous faisons une petite pause à un village plein de hollandais tout à fait incapables de voler. Le moulin, au centre, est visible de loin. On va à l'auberge avec dans l'idée, pour la plupart d'entre nous, d'ôter la croûte de boue qui fait fuir les myopes sur notre passage. Virgil et Kurt payent très cher pour être servis vite, bien et, dans le cas de l'assassin, pour pouvoir insulter impunément le personnel. Nalya, Pernilla vont se laver dans une arrière-salle où des bassines ont été disposées à leur attention.
- Virgil et Kurt sortent, et remarquent un attroupement autour du moulin, sur la place du village. (en terre battue, pour info) Il semblerait qu'un forcené que les habitants qualifient de diabolique ("C'est le Diaâââaableuuh...") se soit enfermé là-dedans avec un jeune garçon, fils de l'artisan local. Dans la mesure où une vie est en jeu, les habitants refusent de laisser passer Kurt, même s'il leur balance plusieurs pièces d'or.
- Kurt hurle en direction du moulin, vers la fenêtre (trop haute pour être atteinte).
- Nalya et Pernilla, du fond de leurs bassines, l'entendent vaguement et reconnaissent sa voix, sans trop piger ce qu'il dit. Elles s'interrogent quelque peu sur le drame qui est en train de se dérouler là-bas. Avec ce dingue en liberté, on n'est jamais serein. Nalya se cale les coudes dans le fond de la bassine, recommande à sa voisine de jeter un coup d'oeil de temps en temps pour vérifier qu'elle n'est pas en train de se noyer, et va voir à l'aide de sa forme astrale.
- Virgil s'enquiert de ce qui s'est passé auprès des habitants. Il interroge le kidnapper à haute voix. Quelles sont ses conditions ? Que veut-il ? Une voix lui répond qu'il n'a qu'à demander au père du gosse. Il finit par trouver l'artisan, catastrophé, et essaie de le rasséréner. Apparemment, le "diable" lui a pris son fils car il réclame une commande qu'il a passé quelques jours plus tôt. L'artisan a reçu une lettre avec de l'argent. Il devait fabriquer quelque chose de précis, et l'a fait, mais quand le diable en personne s'est présenté à lui pour réclamer son dû, il n'a pas voulu lui donner et l'a envoyé chier. Résultat des courses : son gamin est là-haut, il sait même pas dans quel état.
- Kurt essaie infructueusement d'ouvrir la porte en la crochetant.
- Nalya entre à l'intérieur du moulin en traversant les murs. Le gosse a les mains liées, a peur, mais de semble pas mutilé/battu/mourant, ce qui est déjà pas mal. Elle regarde un peu autour, trouve l'agresseur et le reconnaît.
- L'artisan tourne les talons et se dirige vers chez lui, suivi par Virgil. Une fois là-bas, il récupère dans une commode, ou quelque chose comme ça, un objet enveloppé dans un chiffon, demande à Virgil de ne pas ébruiter ceci, et dévoile un objet métallique et luisant : un heaume. Puis il remballe et sort de chez lui avec son ouvrage sous le bras. Virgil ferme la porte à sa suite.
- L'artisan arrive en bas du moulin, crie que c'est bon, il aura sa commande, et demande à voir son fils.
- Nalya peut voir l'individu dire au gosse de se poster près de la fenêtre, de manière à être bien visible, et crier ensuite que okay, qu'ils accrochent l'objet au crochet derrière le moulin pour qu'il puisse le hisser. L'artisan fait ceci et la poulie s'actionne. L'enfant se voit autorisé à sortir.
- Le gamin (~12 ans je crois) ne se fait pas prier, descend l'escalier en écartant à la force de ses petits bras les différents objets qui l'obstruent, vire les quelques meubles qui bloquent la porte et la déverrouille à l'aide de la clé.
- Virgil ouvre la porte sur laquelle s'échinait Kurt depuis un moment déjà, histoire de se foutre de sa gueule. Il laisse passer le gamin, puis entre, la main sur le manche. (du katana) Il se hisse en haut de l'escalier. Là-haut, il fait noir. Dans un coin, un rayon de soleil fait briller l'extrémité d'une faux. Il dégaine et se tient prêt, puis reconnaît enfin Zacharias.
- Le faucheur, qui a enfilé le heaume/masque, explique que sa petite mise en scène est due au fait qu'il a été reçu à coups de fourches, alors qu'il avait passé commande, payé d'avance et que les discriminations à l'encontre des bad guys qui se baladent en nippes noires avec une faux sur l'épaule, non, c'est vraiment pas cool. Au fait, il est content de nous voir.
- Par ailleurs, lui aussi se dirige vers le Dwanhölf, pour le boulot. Son employeur recherche un régiment, quelque chose comme ça, et comme il n'est pas un régiment à lui tout seul... Hébin il y a de la place, si ça nous dit. Kurt est arrivé depuis quelques minutes. Nalya signale sa présence en faisant apparaître dans les airs une main, pouce levé, ce qui fout un léger blanc dans la discussion, sans plus.
- Zacharias explique par ailleurs que son employeur est un médecin réputé, qui pourrait peut-être s'occuper de Kurt et de sa maladie.
- Ils ressortent après avoir convenu d'un endroit où se retrouver, pas loin. Zacharias va se planquer dans un bosquet en courant à une vitesse encore plus ahurissante que par le passé. (sur le papier, c'est 180 km/h)
- À part ça, on passe une bonne après-midi. Virgil informe ceux qui n'étaient pas prévenus des évènements, et Pernilla va visiter le bosquet où Zacharias nous attend. L'infime pourcentage de chance que le masque illusoire qu'elle propose de lui apposer soit percé à jour lui fait refuser l'offre. Sinon, il séquestre souvent des gamins quand il essuie un "non" ? Et eux, il y a toujours des cadavres mutilés qui parsèment leur chemin ? Oui mais non, celui-là est un cas à part. Elle s'en va, après avoir un peu discuté.
- Au soir, après avoir acheté des chevaux, une nouvelle roulotte, etc. On est prêts à repartir, direction le Dwanhölf, contrée de truands sans foi ni loi où tout est possible à condition d'avoir les moyens physiques et financiers de ses ambitions.
- Nous arrivons à une petite ville. Toutes les villes ont des noms à consonance vaguement germanique et impossibles à retenir, alors désolé.

Suite la semaine prochaine.

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